Côte d’Ivoire: Koz/Comium, Green, Café mobile et Wari ont 3 mois pour fusionner

Bruno Nabagné Koné 
Le 4 mars 2015, le gouvernement de Côte d’Ivoire a servi un ultimatum de trois mois aux opérateurs de téléphonie mobile Koz/Comium, Green, Café mobile et Wari pour fusionner en un seul opérateur télécom. Bruno Nabagné Koné (photo), le ministre des technologies de l’information et de la communication, l’a annoncé au terme du conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier. L’objectif de cette fusion des opérateurs « défaillants » est la consolidation du secteur de la téléphonie mobile et l’optimisation de l’utilisation des ressources spectrales.
« Pour ceux qui suivent les activités de ce ministère, vous avez du entendre à plusieurs reprises le ministère proposer de réduire le nombre d’opérateurs et surtout de faire en sorte que les opérateurs qui ne respectent pas leur cahier de charges, qui ne sont pas à jour de leurs engagements,  sortent progressivement du marché, pour permettre à ce marché de devenir plus lisible, plus compréhensible, plus fort  (…) L’option prise n’est pas le retrait pur et simple des licences qui sont accordées aux opérateurs en difficultés. La proposition leur est faite, d’opérer un regroupement que l’Etat accompagnerait pour constituer le quatrième opérateur sur le marché de la téléphonie mobile en Côte d’Ivoire», a déclaré Bruno Nabagné Koné.
« Cela fait plus d'une année que nous avons alerté les opérateurs concernés. Ce n'est pas quelque chose qui va les surprendre », a expliqué le ministre des TIC qui ajoute que le  « gouvernement va ensuite leur envoyer une mise en demeure ».

Google Blogger: recul,Après seulement trois jours

Google
Après seulement trois jours, Google recule et ne va pas totalement interdire la nudité dans son service de blogs, Blogger.
De ce côté de l'Atlantique, le grand public est, surtout en ce moment, choqué par les images et les messages de violence et de haine diffusés sur internet. Les États-Unis, plus puritains, mettent la priorité sur les contenus à caractère sexuel. Ce 24 février, Google a 
annoncé que, sur son service de blogs Blogger, les images et vidéos montrant de la nudité ou des contenus à caractère sexuel ne seront plus diffusables de façon publique à partir du 23 mars. 

Après seulement trois jours, 
Google fait, finalement, machine arrière ! 
Le groupe a, en effet, publié un message dans lequel il annonce renoncer à ces modifications. Ce sont les nombreuses plaintes qui motivent ce choix, plus particulièrement par rapport au « fait que ce changement soit rétroactif ». Aussi, Google parle de « l'impact négatif que cette mesure pourrait avoir pour les personnes pour qui le fait de publier des contenus sexuellement explicites est une manière d'exprimer leur identité ». Derrière cette précision, Google évoque probablement les différents auteurs de blogs qui parlent ou ont parlé de sexualité sans contenus choquants : ceux qui publient sur des accessoires de jeux tels que des sex toys, qui répondent aux questions ou conseillent, ou encore ceux qui défendent les droits des minorités sexuelles. 

Google demande aux possesseurs de blogs concernés de toujours les marquer comme blogs pour adultes. Google insèrera une page d'avertissement. 
Par ailleurs, Google a annoncé qu'il allait « renforcer (notre) politique en vigueur, qui interdit les blogs pornographiques commerciaux ». Une alternative qui ne sera pas pour autant facile à mettre en pratique. 

Mali : la police a démantelé un trafic d’appels internationaux entrants sur le réseau d’Orange

Orange Mali
La cellule de lutte contre la cybercriminalité de la Brigade d’investigation judiciaire de Bamako a interpellé deux frères, Seydou Mahamadou et Sidi Touré, le 23 février 2015. Les deux hommes sont accusés de trafic d’appels internationaux entrants sur le réseau de l’opérateur de téléphonie mobile Orange.
Citoyens Maliens, les prévenus utilisaient une Simbox de 32 ports pour carte SIM pour détourner les appels internationaux entrants avec leur complice, un Camerounais basé aux Etats-Unis.
Le piratage qui courait depuis six mois aurait rapporté des millions de FCFA aux trafiquants. Pendant cette période, l’opérateur de téléphonie mobile Orange qui avait constaté une diminution de ses revenus et soupçonnait un détournement d’une partie de son trafic international entrant, a saisi la Brigade d’investigation judiciaire. Au cours de la perquisition menée au domicile de Sidi Touré et de Seydou Mahamadou, la Simbox de 32 ports pour carte SIM et 276 puces Orange, dont des puces promotionnelles contenant chacune une recharge de 5000 FCFA, ont été trouvées.
Les deux frères seront présentés à la justice malienne pour le crime qui leur est reproché. Le sort de leur complice installé au Etats-Unis devrait être confié à Interpol.
S’exprimant sur ce coup de filet de la police malienne, Hadia Kéita, le responsable de communication institutionnelle à Orange-Mali, a déploré une multiplication de ce genre d’activité frauduleuse sur le réseau de la société.

Applications les plus vulnérables en 2014

Microsoft
83 % des failles de sécurité découvertes en 2014 concernent des applications. Le classement des applications les plus vulnérables. 

Le cabinet GFI vient de 
publier le bilan des vulnérabilités découvertes en 2014
Au total, le nombre de failles constatées est passé de 4 794, en 2013, à 7 038. Sur ce total, 24 % sont jugées d'une importance majeure, 68 % de niveau moyen et 8 % de faible gravité. Aussi, si 13 % des failles concernaient les systèmes d'exploitation alors que 83 % touchaient des applications

Elles ont surtout touché les navigateurs internet
Microsoft Internet Explorer est en tête du classement avec 242 failles, et, surtout, le nombre de 220 de niveau important. En deuxième place se situe Google Chrome avec 124 vulnérabilités, dont 86 majeures. Mozilla Firefox arrive ensuite avec 117 failles, dont 57 importantes. Ce top 3 n'est pas étonnant, car comme l'a remarqué GFI les navigateurs web « sont des passerelles populaires pour accéder à un serveur et diffuser des logiciels malveillants auprès des clients ». Les navigateurs sont, d'ailleurs, depuis quelques années les principales victimes de failles de sécurité. 
Dans ce classement des 12 applications les plus touchées en 2014, nous retrouvons, aussi, des produits d'Adobe (Flash Player, Air, Reader et Acrobat), Apple (TV) et Oracle (Java). 

Selon GFI, pour améliorer la situation, les administrateurs informatiques devraient se concentrer en priorité sur les mises à jour liées aux systèmes d'exploitation (Windows, Linux, OS X), aux navigateurs internet, Java et les produits gratuits (Adobe Flash Player, Reader, Shockwave Player, AIR). 

Tanzanie : les opérateurs télécoms menacés de sanctions par le régulateur

 Innocent Mungy, le directeur de la communication de la TCRA
L’Autorité de régulation des communications de Tanzania (TCRA) est en colère contre les opérateurs télécom Vodacom, Tigo et Airtel. Elle leur reproche la modification de leurs tarifs promotionnels sans son accord. Comme le prévoit la loi 2011 sur les communications électroniques et postales, dans ses sections 5(2) et 12 (2) relatives à la régulation tarifaire,  les sociétés télécoms sont tenues de soumettre au régulateur télécom leurs nouveaux tarifs pour approbation avant de les rendre applicables sur le marché.
Pour le cas d’espèce, Vodacom, Tigo et Airtel, ont unilatéralement modifié leurs tarifs promotionnels journaliers, hebdomadaires et mensuels sur la voix, les SMS et Internet.
Ils risquent tous des sanctions. Innocent Mungy, le directeur de la communication de la TCRA, a expliqué que, même si le régulateur télécom n’intervient pas directement dans la régulation des tarifs promotionnels, les opérateurs doivent respecter la loi et notifier à l’organe chargé du contrôle du secteur national des télécoms toutes modifications dans leurs offres.
La modification des tarifs promotionnels voix, SMS et Internet est parvenue aux oreilles de la TCRA suite à plusieurs plaintes des consommateurs qui ont dénoncé le fait que la chute des tarifs ne touchent que certains clients et pas tout le monde. De plus, en lançant les nouveaux prix promotionnels, les opérateurs télécoms ont augmenté le nombre de minute voix ainsi que les SMS, mais le volume des forfaits Internet a été réduit.

Côte d’Ivoire : Le gouvernement va retirer la licence Télécom « aux opérateurs défaillants »

Bruno Nabagné Koné, le ministre Ivoirien de la Poste, des Technologies de l’information et de la communication (TIC)
Le gouvernement de Côte d’Ivoire est fermement décidé à réaliser une réforme dans son secteur national des télécommunications. Le 5 février 2015, au cours d’une conférence de presse organisée pour dresser le bilan 2014 de son département ministériel et évoquer les perspectives pour la nouvelle année, Bruno Nabagné Koné, le ministre Ivoirien de la Poste, des technologies de l’information et de la communication (TIC), a réitérer la volonté de l’Etat de réduire le nombre d’opérateurs sur le marché.
Pour cela, il a été décidé « le retrait pur et simple des licences aux opérateurs jugés défaillants, qui ne représentent que 6% du marché », a indiqué le ministre qui a souligné qu’« un marché à quatre opérateurs se vend mieux que sur un marché à sept opérateurs ». En retirant leur licence télécom à certains, Bruno Nabagné Koné estime que c’est également une façon de mettre tous les opérateurs sur le même pied d’égalité puisque « certains payent leur licence et d’autres ne payent pas ». Selon la proposition du gouvernement, les opérateurs qui auront perdu leur licence pourront fusionner en un seul opérateur, plu compétitif.
En Côte d’Ivoire, MTNOrange, Moov de Maroc Telecom, Comium, Green, Café mobile et Wari se disputent le marché télécom de près de 21 millions d’abonnés. MTN, Orange et Moov confisquent plus de 90% du secteur tandis que les autres opérateurs vivotent en quelque sorte.
Pour un secteur qui représente 20% du PIB, il est clair que le gouvernement qui désire sa croissance à travers quatre opérateurs dynamiques au lieu de sept parmi lesquels plusieurs en peine,  préfère évincer les « défaillants ».

Airtel Afrique et le British Council vont doter des écoles de 9 pays d’Afrique en ressources numériques

Airtel Afrique & British Council

La branche africaine du groupe télécom indien Bharti Airtel s’est associé au British Council, l’institution gouvernementale britannique spécialisée dans l’apprentissage de la langue anglaise. Les deux parties vont doter des écoles de neuf pays d’Afrique subsaharienne en ressources éducatives numériques. Airtel mettra au profit de ces écoles, chaque mois, 5GB de sa connectivité large bande étendue.
Pendant trois ans que durera le projet, 127 écoles au total en bénéficieront. Son objectif est d’améliorer les compétences de 500 000 enseignants et apprenants via le numérique.
Au Kenya, le projet porté par Airtel Afrique et le British Council se nomme « Badiiko». Il a déjà permit l’amélioration des compétences de 100 000 enseignants et 200 000 élèves depuis son lancement l’année dernière.
Dans les différents pays où le projet d’école numérique d’Airtel Afrique et du British Council sera déployé, il contribuera de manière significative aux efforts de certains gouvernements à offrir aux élèves un meilleur apprentissage grâce à Internet.